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iCritik

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29 septembre 2010

Le Mercredi c'est OST: 500 Days of Summer.

500_days_of_summer

"Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes.
La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée.
Au 31ème jour, les choses avancent, lentement. Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le tourbillon étourdissant d'une vie avec Summer. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine – mais pas sans espoir.
Alors que l'histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l'amour... Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité."
(Allociné)

Playlist:
- A Story of Boy Meets Girl - Mychael Danna & Rob Simonsen
- Us - Regina Spektor
- There's a Light That Never Goes Out - The Smiths
- Black Kids - Bad Lips
- Please, Please, Please, Let Me Get What I Want - The Smiths
- There Goes The Fear - Doves
- You Make my Dreams - Hall & Oates
- Sweet Disposition - The Temper Trap
- Quelqu'un m'a Dit - Carla Bruni
- Mushaboom - Feist
- Hero - Regina Spektor
- Bookends - Simon & Garfunkel
- Vagabond - Wolfmother
- She's Got You High - Mumm-Ra
- Here Comes Your Man - Meaghan Smith
- Please, Please, Please, Let Me Get What I Want - She & Him

iCritik: Une Bande Originale réussie, où la Folk est prédominante. On regrette cependant l'absence de "Sugar Town" par Zooey Deschanel dans l'album.
Le +: Vagabond - Wolfmother. Une bouffée d'air frais.
Le -: Please, Please, Please, Let Me Get What I Want - The Smiths. Trop de Smiths, tue les Smiths.

Courtesy of Sire Records

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14 avril 2010

Le Lundi c'est iCritik: MGMT avec Congratulations

iCritik_MGMT

MGMT (Traduisez: Make Great Music Today ou Management) était sorti d'à peu près nul part en 2007.
Ben et Andrew, deux jeunes New-Yorkais allaient donner un sérieux coup de fouet au monde musical avec Oracular Spectacular, encensé par les plus grands. Mais comme beaucoup de révélations indies, l'ombre du syndrome du deuxième album planant au dessus de leurs frêles corps aura-t'elle fini par les dévorer ?

Et leurs derniers album Congratulations sort lui aussi de nul part. La sortie original, prévue pour le 12 avril, est finalement sortie quelques semaines avant dût aux fuites sur Internet.
Les torrents ayant effrayé la production, l'album (qui fait partie des plus attendus de 2010) fait son entrée en fanfare dans les bacs.

Le coté Indie du premier album n'est plus, autant vous prévenir tout de suite: MGMT fait cette fois dans le commercial. Le vrai, le pur, le dur. Celui qui fait mal, celui qui plait mais qui n'écœure pas pour autant.
Plus classieux, plus sobre mais pas forcément ennuyeux. Du rock psychédélique, un délire, un rêve éveillé.

9 chansons (c'est peu) à écouter d'un seul trait.
Impossible de s'attarder sur une seule et c'est d'ailleurs le but que s'était fixé le groupe: ne pas sortir de single afin de ne pas reproduire l'erreur d'Oracular Spectacular: Kids et Time to Pretend qui, en 2007, avait éclipsé complètement le reste d'un album d'une qualité et d'une nouveauté rare.

Dans ce nouvel opus, Siberian Breaks est une sorte de petite bombe hallucinante, un coup de cœur, un chef d'œuvre qui nous porte comme peu de chansons. En 12 minutes on assiste à un puzzle d'albums collés les uns aux autres. On entendra des références aux Beach Boys (What the fuck?!), à Bowie, aux Beatles, à Velvet Underground, etc.
On jubile, on jouit, on aime, on en redemande.

Ben Goldwasser et Andrew VanWyngarden ont aussi de l'humour. Dans un album où l'importance de la reconnaisance à travers leurs titres est omniprésente, la chanson Lady Dada's Nightmare résonne comme une critique acide des mouvements musicaux actuelles .
Sur un son de synthé japonisant qui devient vite plus violent, et d'une batterie étouffée, on imagine la Gaga, hurlant, pleurant, à l'agonie, seule dans une chambre d'hôtel. On semble entendre des cris en fond sonore. Il y a comme un malaise qui s'installe lors de l'écoute.

Congratulations apporte une touche d'émotion, de profondeur et Someone's Missing, malgré des débuts incertains prend toute sa dimension lors des dernières secondes.

Happé par une sorte de monde hors du temps, on virevolte entre références et originalités, loin de la léthargie musicale qui sévit en ce moment.
Mature, habité, intelligent, tant de qualités pour Congratulations, un album qui revient de loin, car oui, les ados boutonneux et les "So Hype" se l'arrachent déja. De quoi peut-être écœuré le public des débuts, plutôt déçus aprés une tournée au succès moyen et à la qualité du live mitigée.

E.

MGMT - Congratulations
Sony - Columbia Records
www.whoismgmt.com

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